Dans mon travail, nous cotoyons souvent la mort;
Dans mon travail, nous cotoyons souvent la mort; hier c'était celle de 4 jeunes de moins de 25 ans et ça a été dur. Dans ces moments-là quand on quitte l'hôpital on est surpris de voir que le soleil continue de briller ( c'est idiot à dire mais on voudrait presque que tout soit au diapason de ce que l'on ressent) j'ai pensé à leurs familles pour qui le printemps n'aurait plus jamais la même saveur. Je suis à la fois stupéfaite et effrayée devant la fragilité de la vie, son coté si vain parfois, et c'est ce qui en fait sa beauté peut-être. Dans cet instant suspendu où l'on passe du tout au rien, il ne me reste qu'un immense vertige dans lequel ma raison se perd.
pour se réchauffer un peu le coeur, nous partons en Corrèze rejoindre des amis pour le WE.
doux WE à vous